Les Années métalliques

sans raccords visibles, qui descendaient du plafond immensement -lointain n'auraient pas du se trouver la. Pas plus. qu'elles n'auraient du penetrer dans l~oreille du Cerveau. · Heltreb se demanda qu'elle pouvait et_re J'utilite de cette nouvelle constrnction, ceuvre du Cel"Veau lui-meme ou d'un de ·ses membres-machines. - Stoppez! dit-il. II 1Jauta a,ussitot hors de la voiture. s'approcha du grand cylindre. II en fit le tour sans cesser de s'interroger sur l'utilite des canalisations qui aboutissaient toutes a I' Oreille. II trouva la porte qui n'avait ssns doute pas servi depuis trois cents ans. II tira d'abord a Jui puis poussa. II n'obtint qu'une resistance tenace. . Un insolite contact dans son dos le fit fremir. Il se retouma, decouvrit une machine haute et mince qui planait a un metre au-dessus du sol. Elle tendait vers lui un bras pareil a un fit. muni d'une curieuse spatule, celle-la meme qui venait de le toucher. - Obeissance! Heltreb s'appuya a la porte. Dans le meme ternps, ii glissait une main vers _l'arme qu'il portait au cote. - Reconnaissance! Obeissance! dit fa machine. Vous etes identifie comme humain de....type evo~ue. Vous pou– vez maintenant penetrer clans !'Oreille! · Soulage, Heltreb sentit la porte se derober derriere lui. II se retouma, entra. II y avait un unique siege, face a un disque noir encadre de deux ecrans grisatres. Plein de mefiance, Heltreb resl:a debout, examinant la piece de haut en bas. II apen;ut ainsi l'aboutissement des diverses canalisations qui l'avaient intrigue. II fut certain, tout a coup, que par cette voie; le Cerveau amenait les renseignements que les hommes n'etaient plus aptes a lui foumir. Toutes Jes canalisations arrivaient a une·seule qui s'enforn;ait bien en dessous d'Heltreb, vers !es reuvres vives, les neurones et les replis electriques du Cerveau. - Obeissance! dit Heltreb, d'une voix forte. Les deux ecrans s'illuminererit, se rayerent de trainees bleuatres. Le. disque noir resta noir. 12

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