Carte Blanche
etaient de type ({ flottant », situes sur des carres independants de cent metres de cOte. Les structures compactes, quanta elles, pouvaient occuper plusieurs carres, relies de maniere perma– nente. Chaque carre, ou structure compacte, etait monte sur un gigantesque pied de metal, retractable et coulissant sur des rails. A des instants al6atoires choisis par l'ordinateur et connus de lui seul, les elements se depla~aient. C'etait un spectacle hallucinant que de voir, clans un leger cliquetis, un bloc de foret, de maisons ou un jardin, s'elever lentement a vingt metres de hauteur et commencer a glisser. D'autres failles longitudinales ou laterales s'ouvraient clans les carres situes sur le trajet, pour laisser passer le pied ; et le sec– teur voyageur derivait lentement au-dessus des tetes vers sa nouvelle destination. Parfois, il y avait simplement echange entre deux structures ; mais souvent, c'6tait le paysage entier qui se recomposait et se transformait. Les deplacements clans l'Arche se faisaient tres simple– ment: Chaque carre Etait traverse par un rail double ; un ensem– ble de voies paralleles joignait ainsi les extremit6S avant et arriere de l'Arche. Serge se dirigea vets le rail le plus proche, et le suivit jusqu'au moment ou il trouva sur la voie de droite un siege replie sur le cOte en position d'arret. 11 le remit sur la voie, s'y assit, et le siege demarra a la paisible vitesse de 15 km/heure. Lavoie de gauche etait reservee a la circulation clans l'autre sens. Deux kilometres plus loin il se leva, et le siege s'immobilisa, puis attendit qu'il fut descendu pour s'incliner en degageant le rail. Le ttaj et avait ere presque totalement silencieux ; a chaque extremite de l'Arche se trouvait un puissant pole magnetique. 9
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